


Dans quel
contexte se placent les Saveurs de
l'Année Restauration
auprès des restaurateurs ?
François Blouin : Les restaurateurs au sens large sont extrêmement sollicités par l'industrie alimentaire, qui s'intéresse de plus en plus à ce débouché pour trouver de nouveaux relais de croissance. Aujourd'hui, ces restaurateurs se voient proposer environ 700 nouveautés par an, sachant qu'ils n'utilisent en tout et pour tout que 500 références (anciennes et nouvelles réunies) dans leur pratique régulière. Les Saveurs de l'Année arrivent donc à point nommé pour leur apporter un éclairage utile dans la sélection des produits à mettre en œuvre.

Quel service le signe de qualité peut-il leur apporter ?
F. B. : En distinguant l'offre d'un repère nouveau, les Saveurs de l'Année leur permettent à la fois de trouver ce qu'ils attendent habituellement des produits agroalimentaires élaborés – rendement économique, praticité, gain de temps… – et un plus gustatif avéré.

À
votre avis, la distribution RHD pourrait-elle
utilement s'emparer
du signe ?
F. B. : Tout à fait ! La distribution spécialisée représente plus des deux tiers des approvisionnements de la restauration, tous secteurs confondus, et sa part de marché est même beaucoup plus importante chez les indépendants, tant dans la restauration commerciale que dans les collectivités autogérées. Elle s'impose toujours davantage pour des restaurateurs qui ont de moins en moins le temps de faire eux-mêmes leur marché. On peut très bien envisager qu'elle mette en place des animations utilisant la force du signe. En l'occurrence, il ne s'agirait pas de têtes de gondoles, mais plutôt de participations à des catalogues, à des opérations portes ouvertes, à des salons professionnels…
